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Les répercussions de la crise covid sur l’immobilier

Depuis la crise du Covid soit depuis 2020, le marché de l’immobilier est très volatile dans tous les domaines, que cela soit sur les biens en ventes, sur les crédits mais aussi sur les professionnels de l’immobilier. Dans cet article on va décrypter tous les impacts du Covid et des différents confinements sur le marché immobilier.

Les grandes villes délaissées par les acheteurs

C’est l’un des points les plus importants de cette crise mais surtout à cause des différents confinements, les grandes villes sont boudées par les acheteurs mais on remarque aussi des nombreux départs des villes pour des achats à la campagne ou en périphérie. Il faut savoir que sur Paris, en 2021 c’est la première fois que l’immobilier et le prix du m² n’augmente pas ! L’achat / revente immobilier a permis à des grandes villes de conserver un tarif correct et éviter la chute. Les différents confinements stricts ont été très durs à vivre pour des familles avec enfants qui habitaient en ville et ne disposaient pas d’extérieur. Avec le télétravail qui s’est ajouté à cette addition, les mois de confinements ont pesé dans le choix d’un déménagement de nombreuses familles hors des grandes villes. En effet, beaucoup de personnes ont trouvé refuge un peu plus loin des villes ce qui est synonyme bien souvent d’un gain de surface (1 voir 2 ou 3 pièces en plus par rapport à un appartement en ville), mais aussi l’acquisition d’un espace extérieur qui permet de pouvoir profiter de son jardin et pour les enfants pouvoir se dépenser. Cet impact a eu un effet sur les prix du marché de l’immobilier de la périphérie des villes avec des biens qui ont pris 10% d’augmentation en 1an. Et les biens immobiliers en ville, qui dispose d’un espace extérieur ont quand à eux augmenter de 20%. Mais cette augmentation n’est pas seulement dû à une attraction de ce type de bien précis mais aussi possible dû à des taux de crédit extrêmement bas.

Des taux de crédit au plus bas historique

Alors qu’il y a des années en arrière, en général les banques vous proposez des crédits immobilier dans les alentours de 15%, ces taux sont descendus au fur et à mesure pour arriver vers des taux de 5% il y a maintenant 10ans. Et depuis ce taux était plus ou moins normalisés et il n’y avait que très peu de fluctuation. Cependant la crise économique lié à la pandémie du Covid a eu un impact énorme sur les taux des crédits proposés par les banques. Aujourd’hui pour un prêt classique, le taux nominal pour un emprunt de 25% se situe autour des 1% ! Ce qui en fait tout simplement le taux historique le plus bas pour un emprunt immobilier. Ce taux très bas a eu un effet, sur le marché de l’immobilier car beaucoup de primo-accédant ont pu obtenir un crédit ce qui a fait plus d’acheteur sur le marché du coup plus de concurrence et le marché de l’immobilier à augmenter. Cependant les banques ont rapidement repris la main sur les crédits. Ne pouvant pas augmenter le taux du crédit significativement, ils ont commencé à demander des garanties plus dures pour les emprunteurs.

Des plus grandes difficulté pour emprunter

Avec les taux très bas lors du début de la crise du Covid, les banques ont réalisé de nombreux crédit dans l’immobilier. Cependant la tendance est largement à la baisse depuis quelques mois et cela pas à cause de l’augmentation du taux d’emprunt mais bien à cause des banques qui demandent plus de garantie à leur emprunteur. Aujourd’hui pour pouvoir obtenir un crédit immobilier, il faut bien évidement de préférence disposer d’un apport assez conséquent (prévoyez au moins d’avoir un apport équivalent aux frais de notaire). Puis votre taux d’endettement ne doit pas dépasser 33%, alors bien évidement il y a toujours des cas particuliers (si vous disposez déjà de plusieurs biens immobilier c’est une garantie pour les banques. Enfin sachez que si un membre de la famille ne travaille pas, malgré les ressources du conjoint cela peut être bloquant pour l’acceptation de votre crédit immobilier.

La crise du Covid a eu un impact signification pour les primo-accédant de leur domicile principal, cependant les banques aujourd’hui ont bien serrés la vis, et refusent pour la plupart du temps des dossiers qui ne sont pas solides alors que ces mêmes dossiers étaient acceptés au début de la pandémie.

La Rédaction

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